INVITATION au MARIAGE

 

 

 Aujourd'hui, rares sont les mariés à choisir un frileux jour d'hiver pour célébrer leur amour. On préfère un samedi d'été ou un week-end prolongé de printemps. Il y a un siècle pourtant, le mariage se déroulait le plus souvent en février, pendant la période creuse de l'activité de la ferme. Le jour de noces était généralement un mardi. Il était plutôt célébré l'après-midi car il coûtait moins cher. Les cérémonies nocturnes, c'est-à-dire aux flambeaux, étaient réservées aux notables ou aux bourgeois. La noce durait généralement trois jours. Le mariage civil était célébré à la mairie de la commune de résidence d'un des époux. Le mariage religieux à l'église. Les deux célébrations n'étaient pas forcément organisées le même jour. Si le passage devant Monsieur le maire était obligatoire pour pouvoir se présenter devant Dieu, c'est la bénédiction religieuse qui avait le plus de valeur pour les Bretons d'autrefois. À une époque, les couples de fiancés pouvaient se présenter à la mairie en tenue de travail avant de revêtir leurs belles tenues pour la cérémonie religieuse, traitée avec plus de solennité. « Pas question non plus de vivre ensemble et de dormir dans le même lit avant la bénédiction religieuse », rappelle Marthe Le Clech dans « Se marier en Bretagne ».

Anne-Claire Loaëc

 

 

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MARIAGE à GUÉMENÉ-s/SCORFF

23 JANVIER 1918 

 

Voici une belle photo de mariage qui eut lieu à Guémené, à la fin du premier conflit mondial, le 23 janvier 1918. La situation économique d'alors ne devait pas engendrer de frais somptueux tels ceux décrits souvent dans les récits. Mais la tradition reste vive. Les invités se parent encore pour beaucoup de leurs costumes traditionnels , d'autres revêtent des tenues normales montrant le changement d'époque. La mariée et sa demoiselle d'honneur ont la guirlande traditionnelle de fleurs d'oranger.

La photo traditionnelle a toujours lieu près de l'église, les marches permettant aisément de montrer la noce dans son ensemble.

Aujourd'hui, Anne-Marie Dinam commerçante à Guémené se marie avec Jean-Marie Keryzaouen de Berné. Germaine Allanic est la demoiselle d'honneur.

On peut remarquer parmi les invités quelques coiffes de Meslan et , guerre oblige, de nombreuses tenues militaires.

 

Peut-être, reconnaîtrez-vous des grands-parents ; n'hésitez pas à nous en faire part .

 

 

 

 

Jean-Marie Keryzaouen , le marié (tenue militaire - sergent 62ème R.I) tient la main de son épouse A.M. Dinam.

A gauche de la mariée Germaine Allanic, la demoiselle d'honneur. 

 

 

 

 

tenues traditionnelles ... marinière, grand col à jabot pour d'autres...

 

peut-être des parents, grands-parents...

diversité...

 

jeune fille avec la coiffe de Meslan.

 

 

 

 

 

 

COPIE DE L'ACTE DE MARIAGE

 

 

 

VIDÉO

Voici un petit film Pathé de 1908, soit 10 ans plus tôt.

montrant une noce bretonne à Landévant (Morbihan).

Le rituel dut être sensiblement le même dans notre région pourleth...