Nous sommes heureux de présenter nos meilleurs voeux à tous nos amis lecteurs du blog. Vous êtes de plus en plus nombreux ce qui nous donne l'envie de continuer. Le bouche-à oreille fonctionne à merveille ; nous en sommes très heureux. Ces voeux sont aussi l'occasion de remercier tous ceux qui nous délivrent des documents et informations et qui participent aussi à sa rédaction. Nous vous invitons à faire de même pour enrichir le contenu.
Ce blog personnel s'efforce avec simplicité de faire revivre à sa manière l'histoire de Guémené et des environs, faisant ressortir divers documents enrichissant visuellement la mémoire guémenoise. Nous essaierons de faire de même pour votre satisfaction. Vos suggestions sont aussi les bienvenues.
AMIS du BLOG
BONNEANNÉE
27/12/2011
CRITIQUE D'EXPERT
à devenir maboule !
Locmeltro près de Guern détient un étrange objet "Le Mell Béniguet" ou "massue sacrée", boulet sphérique que les anciens utilisaient pour achever les malades agonisants dont on ne pouvait soulager les souffrances. Sous l'autorité d'un recteur, du conseil des sages et de la famille, 2 personnes étaient déléguées pour cet acte d'euthanasie. Le bedeau sonnait alors le glas: cinq coups pour un homme, quatre pour une femme et deux pour un enfant.
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Dans un artice de 1903, Joseph Loth, guémenois, grand expert de la langue bretonne, s'en prend à l'archéologue Aveneau de la Grancière sur l'origine des mots" Mell Beguinet ". Une querelle élégante d'experts, l'archéologue et le spécialiste de la toponymie des mots...
Certaines personnes d'un certain âge tiennent souvent des propos empreints d'atavisme comme celui-ci :
"Si tel et tel monument ont été démolis, c'est qu'ils étaient dans un état insalubre." Nous n'étions bien sûr pas là pour le constater et ce fatalisme nous a toujours étonné. La liste des destructions de Guémené est quand même impressionnante et l'on peut se poser des questions. Le château, les Halles, les chapelles St Joseph, Ste Christine, St Roch, ce vieil hôtel etc... Que sont devenues ces pierres ? L'engouement de la rénovation impulsé par André Malraux est bien sûr arrivé trop tard. A l'époque de ces démolitions programmées, y-avait-il des défenseurs de ce patrimoine ? C'est ce que laisse supposer cet article contestaire du Nouvelliste
Heureusement, il reste quelques cartes postales !!! Belle consolation !
Des meetings aériens sont alors organisés et ont beaucoup de succès. Les gens se passionnent pour cela et considérent les pilotes comme de nouveaux héros. Les grandes villes bretonnes telles Rennes, Vannes ou Lorient organisent des meetings et les petites villes commeGuémené ou Langonnet, pour l'exemple, ne veulent pas être en reste . C'est le sujet de la revue de presse présentée.
Dans une prairie sur la route de Longueville aménagée pour la circonstance lors des grandes fêtes de Guémené-s/Scorff de 1913, un avion décolla avec un pilote confirmé. Tout se passe bien sous les yeux ébahis des Pourleths... mais l'atterrissage fut quand même très risqué.
PHOTO de ce MEETING
Lire les 3 articles et leurs différences.
OUEST-ECLAIR - 27 AOÛT 1913
Voici un type de monoplan militaire de 1913
L'UNION RÉPUBLICAINE - 29 août 1913
LE NOUVELLISTE - 31 AOÛT 1913
Voici une vidéo de la même époque,
le 21 septembre 1913 à un mois près
lors d'un meeting où l'aviateur Adolphe Pégoud réalisa un premier looping.
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En marge de la fête ...
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A noter que le Morbihan eut son héros de l'aviation
Joseph-Marie le Brix
Coste et le Brix
Alors qu’en mai 1927, on salue la performance de Charles Lindbergh, premier pilote à avoir réalisé la liaison New York – Paris d’un coup d’ailes, en octobre 1927, c’est au tour des pilotes français Dieudonné Costes et Joseph-Marie Le Brix de connaître leur heure de gloire, parvenant pour leur part à franchir l’Atlantique Sud.
Pour ce raid transatlantique, ils décollent de Saint-Louis-du-Sénégal, le 14 octobre, direction Natal au Brésil, aux commandes de leur avion, un Bréguet 19 GR doté d’un moteur Hispano-Suiza de 650 chevaux, baptisé « Nungesser et Coli », du nom des deux aviateurs qui ont disparu quelques mois plus tôt, alors qu’ils tentaient la traversée de l’Atlantique du Bourget à New York.
Le Bréguet a quitté le continent africain chargé de 2 350 litres d’essence et de 180 litres d’huile, pour effectuer le parcours de 3 300 kilomètres. 20 heures et 17 minutes plus tard, le 15 octobre, Costes et Le Brix atterrissaient victorieux à Natal, accueillis par une foule nombreuse.