19/06/2017



MAURICE DENIS :
" Kernascleden a l'égal d'une belle chose italienne "


Maurice Denis (1870-1943) fut un artiste peintre, décorateur, graveur, théoricien et historien de l'art français. Il est un des membres du mouvement artistique Nabi postimpressionniste (fin XIXème et début XXème) avec Paul Sérusier et Pierre Bonnard.
En fin observateur, il écrivit des impressions intimes sur diverses oeuvres d'art dans des revues, journaux ou catalogues.
Dans son livre Théories présenté, l'auteur sélectionna quelques oeuvres marquantes dont les fresques peintes en l'église de Kernascleden.
L'ayant visité à deux reprises "longuement, toujours avec un même plaisir " Maurice Denis dit y avoir passé des heures exquises. 
Lui-même réalisateur de peintures murales, transmet au lecteur ses impressions que nous vous invitons à découvrir. Il n'hésite pas la comparaison avec l'art italien des églises.
A vous d'en apprécier le contenu...
 (Cliquer sur la couverture ci-dessous)



KERNASCLEDEN

" Kernascléden à l'égal d'une belle chose italienne... "


" Dans les visages délicieusement blonds, encadrés d'une abondante chevelure, dessinés avec art, les yeux ont une importance toute française, comme chez Nattier, comme chez Renoir. La grâce des formes, la souplesse des draperies ne se peuvent décrire. Point de plis cassés, point de détails inutiles. "


 " Ah, si de telles peintures étaient à la voûte d'une église ombrienne ou toscane, elles seraient depuis longtemps célèbres ! ... "
" Elles seraient soignées, protégées contre les injures du temps, contre les restaurations maladroites... "



INVITATION à la CURIOSITÉ





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Maurice Denis était un peintre amoureux de la Bretagne

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2 commentaires:

  1. Si vous allez à Perros Guirec vous verrez la villa "Silencio" que Maurice DENIS avait achetée en 1908; cette grande villa de style néomédiéval fut construite en 1894 par une actrice parisienne Melle JOSSET. Ce lieu inspira à Maurice DENIS de nombreuses toiles.

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  2. Il y a près de 40 ans que je n’ai pas visité cette église. Souvenir d’un édifice sombre, humide, sentant le renfermé. En se tordant le cou, on s’émerveillait quand même des fresques, surtout du diable roulant dans un tonneau les condamnés à l’enfer ou les faisant bouillir dans un grand chaudron, des scènes de la danse macabre, et des épisodes colorés de la vie du Christ. Mais là, c’est fantastique et la technique apporte une vision autrement détaillée. Questions : l’opérateur a-t-il bénéficié d’un éclairage particulier et remarquable ou s'agit-il d’une mise en valeur récente ? J’en dirais tout autant des verrières, un jour de soleil extraordinaire ou une restauration ?

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