21/07/2011





LES TOITS DE CHAUME
en
PAYS POURLETH
 
 
Le chaume a longtemps servi pour recouvrir les toitures (de là viennent les dénominations « toits de chaume » et « chaumières »).  Très répandu jusqu'à la fin du XIXe siècle, son usage déclina, dû à l'abandon de la faucille au profit de la faux, aux progrès de l'agriculture, et, d'autre part, aux arrêtés municipaux qui en proscrivent l'usage en fin du XIXe siècle, incités par les compagnies d'assurance du fait du risque de propagation des incendies.


Toutefois les toits de chaume persistèrent dans certaines régions comme la Bretagne et la Normandie). Les paysans le regrettèrent, du fait du confort thermique et phonique qu'il procurait et de son coût négligeable.
Un arrêté préfectoral du 8 août 1908 sonna le glas du chaume dans le Morbihan au profit de l'ardoise. Quelques cartes postales nous remémorent encore ces toitures.
Cette décision alimenta le débat au niveau politique tel cet ancien député Jacob réticent à cette loi. 



20 décembre 1908




27 décembre 1908




RÉSISTANCE

20 janvier 1909



Le chaume  connaît aujourd'hui un renouveau pour ses qualités d'isolant thermique et phonique et parce que vu comme une ressource renouvelable. Grâce à des outils mieux conçus, la pose est désormais plus compacte. Ainsi le chaume ne craint plus ni les rongeurs ni le feu.



1 commentaire:

  1. un fidèle du blog, originaire du pays pourleth22 juillet 2011 à 18:41

    très intéressant ce sujet méconnu. on peut se douter que changer les habitudes est une fracture.On peut comprendre la réforme sur ce sujet. Par contre pourquoi condamner le chaume prétexté par des incendies ou autres. Ne fallait-il pas vendre à l'époque de l'ardoise ou de la tuile selon les régions ? Est-ce une bonne question ?

    RépondreSupprimer