14/01/2017



MYSTÈRE à GUÉMENÉ


Le XIXème siècle a montré  la création de nombreuses sociétés dites culturelles
dont il ne reste guère trace de nos jours. 
Elles étaient composées d'individus de même inspiration se réunissant secrètement.


Qui se souvient de nos jours 
de l'obscure et secrète société guémenoise
G.Q.T.L.F
"Les Guémenois Qui Tirent Les Ficelles"
?

VOICI UN DOCUMENT EXCEPTIONNEL :

De nos jours, certains diraient qu'une émanation de cette société existerait encore...
mais nous ne pouvons l'affirmer.
Toute information nouvelle serait la bienvenue


O0O

Voici un document rare confirmant la véracité de notre information
et des propos tenus dans un commentaire...
" une montre à gousset guémenoise avec les fameuses initiales "


Un grand merci à ce collectionneur bien connu de montres
qui ne peut dévoiler son identité.



4 commentaires:

  1. Cette image est la première d’une série de 8. Elle a été prise dans le studio secret et souterrain du photographe. Comme vous le savez, la Société Secrète comptait 16 membres, tous à peu près du même âge et du même sexe, tous chaussés par le même cordonnier, habillés par le même tailleur et coiffés par le même chapelier. Ils étaient tous égaux mais certains étaient plus égaux que les autres, ceux qui portent le signe distinctif de la chaîne et de la montre à gousset sur la photo. Quand le photographe déclencha la prise de vue de ce cliché, survint un effet secondaire fâcheux, un court-circuit électrique qui plongea le studio dans le noir. Silence sidéral suivi d’une agitation confuse, une sorte de bourdonnement de coléoptères étouffé sous l’entonnoir. Mais la lumière refut et on reprit les ébats, je veux dire les prises de vue. Je ne vous montre pas la deuxième photo, elle est identique à la première sauf que… les chaînes et, par conséquent, les montres ont disparu. Et les dernières photos me direz-vous ? Ça c’est une autre histoire que mon arrière-grand-père ne m’a pas raconté ; il avait filé à l’anglaise par les souterrains du château, les poches bourrées des fruits de son larcin. C Q F D Signé : Hilaire Derien.

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  2. J'ai aussi les 7 autres photos
    Signé : Be Zoindetout

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  3. Je suis un anglo intégré dans cette ville quelque peu déjà bizarre.
    Comment peut-on être plus égaux que les autres si l'on est déjà égaux ? l'explication viendrait peut-être de l'orthographe et de l'égo, ce qui est probable.
    Somme toute merci pour cette histoire bien mystérieuse qui en dit beaucoup sur Guémené.
    Lorsque j'irai à la boulangerie, selon mon habitude, je verrai autrement les gens qui me semblent déjà bien bizarres.
    Bien à vous .
    Signé : Sir Conspect

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    1. Ce trait d'humour est attribué à un clochard parisien qui amusait le quartier latin à une certaine époque du siècle dernier. C'était sa manière de rappeler la devise de la République où tous les hommes naissent libres et égaux, et la vision particulière qu’en donnent parfois certains de nos concitoyens qui se considèrent au-dessus du lot commun. Notre disciple de Bacchus qui était aussi un aimable philosophe avait ajusté sa formule au monde qui l’entourait sans se soucier de l’entorse au bon sens mathématique. On aurait tort de lui en vouloir. Pour éviter toute équivoque, je précise que l’expression « filer à l’anglaise » (fuir discrètement) est très ancienne ; je ne l’ai pas employée pour faire quelque allusion au Brexit ou à Sébastien Coë mais seulement parce que mon arrière-grand-père était Anglais.
      Mais non, Guémené n’est pas bizarre ! Les Guémenois sont comme les pinsons de Prévert, tristes quand ils sont tristes et gais quand ils sont gais, aimant boire et rire, danser et chanter. Et ils se remettent en souriant d’un canular, surtout bon enfant comme celui-ci. Hilaire Derien

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