01/12/2012

 
 
Et ce Guégan de Guémené en Locmalo...
 
 
 
Un peu de précisions sur ce fondateur de Guémené...
grâce
à René Kerviler *
dans son Répertoire général de bio-bibliographie bretonne
édité entre 1886 et 1907
 
 
  
ADDITIF

Le Kemenet (traduit par le latin Commendatio dans la vie de Saint Judicaël) est en breton, le participe passé régulier du verbe kemenn, c'est-à-dire « mander », « commander », « ordonner ». Les noms joints à celui de Kemenet tels que Héboë, Guégant, Maen et Ili, sont des noms propres d'hommes. Le Kemenet-Guégant, est donc le territoire confié en garde (commendatus) à Guégant, ou bien le territoire commandé, régi et gouverné par Guégant; et ainsi des autres.
La commendatio est un contrat entre hommes libres dans lequel un homme se place volontairement et sans contrainte sous la protection d'un plus puissant que lui jusqu'à la mort de l’un des deux contractants.
Le protégé obtient ainsi la confirmation de ses droits de propriété sur une terre, où la jouissance d'une terre attribuée par beneficium, (bienfait).
En retour, le « recommandé » doit à son protecteur le service militaire, l'aide économique, le conseil et l'assistance.
À partir du XIe siècle siècle Kemenet signifie une seigneurie, un fief.
 
 
et Guémené-Penfao ?
 
Il s'agit d'une homophonie (sens d'un mot différent possédant la même prononciation). Guémené-Penfao (d'après Albert Dauzat et Charles Rostaing) est un ancien Wenmened, composé de gwenn « blanc » et menez « mont, montagne ».
 
 
 

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