FRANÇOIS MOIGNO

et

les lanternes magiques

Le guémenois François Moigno , touche-à-tout de la science et merveilleux vulgarisateur, fut un des précurseurs de l'utilisation pédagogique des techniques audiovisuelles, auxquelles il semble s'être intéressé dès 1839 en collaboration avec l'inventeur de lanternes magiques Jules Duboscq et François Soleil.

Plus tard, il sera un des premiers à donner des conférences en s'accompagnant de projections au praxinoscope d'Emile Reynaud, un de ses disciples.

 

Persuadé que la vulgarisation ne doit pas se faire seulement par l’écrit mais aussi par l’image et la parole, il est un des premiers sinon le premier à utiliser un appareil de projection dans ses conférences dès 1863.
En 1872 il publie L’art des projections et complète ce livre par deux catalogues de photographies sur plaques pour l’enseignement.
 

Pour se confronter aux rationalistes athées, il publie Les livres saints et la science mais ses écrits théologiques sont mis à l'index par le Vatican.
La Ligue de l’Enseignement l’aurait contraint à suspendre au nom de la laïcité les conférences qu’il avait organisées à Saint-Denis en 1875, conditionnel justifié par le fait que la notion de laïcité en 1875  paraît un peu prématurée. À cette époque les conférences sont encore soumises à autorisation.

 

 

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Des projections pour la connaissance
- explications -

 

 

 

25 juillet 1884

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L'ART DES PROJECTIONS

 

 

 

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INVITATION à REDÉCOUVRIR FRANÇOIS MOIGNO

 

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