NOCE BRETONNE à GUÉMENÉ
opulence et controverse
1918
Le premier conflit mondial non encore terminé , l'ambiance n'était pas trop à la fête à Guémené et ses environs... Le lourd tribut payé en vies humaines (plus de 100 morts rien qu'à Guémené) ne prêtait peu à faire bombance . Oublier cela ne fut pas simple et comme il se devait normalement, la vie continuait avec ses rites et ses fêtes.
Dans ce contexte, on célébra une noce en mars 1918 avec un faste particulier, comme si de rien n'était... Le Journal de Pontivy se fit l'écho d'impressions d'un lecteur ne pesant pas ses mots pour critiquer cet évènement un peu voyant ...
JOURNAL de PONTIVY - 03 03 1918
Et tout ça sans patate ni gigot-flageolet! (peut-être réquisitionné par Borel) sans saumon, eux qui pulullaient dans le scorff etc
RépondreSupprimerSi on ajoute 50 préposés au service qui ne restaient pas sans manger et un retour de noce et que l'aigri ait vu double, la famine et la soif n'étaient pas loin.
C'est bien moins grave que d'avoir envoyé pour "rien" plus de 100 guémenois à l"abattoir" et pendant ce temps là dans les palais ces "bouchers" ils suçaient de la glace peut-être? Une constante: les dirigeant de presse n'ont pas changé, eux
Bravo aux femmes et aux enfants qui ont travaillé à la réalisation de ce repas de noce car beaucoup des hommes pas morts ou blessés étaient au front, j'espère de tout mon coeur que tous ont passé une belle journée, il restera toujours assez de lendemains pour pleurer
Bien d'accord sur votre philosophie mais, comme en toute chose, tout est question de proportion. L'esprit de l'époque n'était peut-être pas dans l'ostentatoire comme semble le dire ce texte et on peut le comprendre.... 100 morts et des éclopés ça peut faire réfléchir. Ceci est mon point de vue.
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec la réserve du second intervenant . 100 hommes morts et plus sur une population de 1200 environ, le pourcentage est éloquent et beaucoup de familles ont pu être choqué par cette fête.
RépondreSupprimerLa réserve aurait dû être de mise en vertu des 100 Guémenois "envoyés à l'abattoir". Un peu de pudeur quand même vis à vis des autres ! Dans les campagnes , on ne faisait pas bombance comme cela et l'on souffrait souvent sans rien dire...parmi ceux qui ont réalisé et servi ce repas , certains ont pu être offusqués comme le journaliste.
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