16/10/2010



LA POSTE
à
GUEMENE S/SCORFF 
Comment s'acheminait autrefois le courrier



La poste des origines à 1850

Il faut attendre Louis XI pour assister à la renaissance, vers 1477, d’une infrastructure de relais de chevaux disposés sur les routes stratégiques du royaume de France. D’abord provisoires, ces établissements utilisés pour les seuls besoins du souverain deviennent permanents. Cette infrastructure de transport avec ses relais de poste, ses maîtres de poste et ses postillons, est dénommée poste aux chevaux. En 1603, Henri IV décide d’autoriser l’acheminement de la correspondance privée par les « courriers » du roi.
La poste aux lettres est née ! Elle est chargée de la collecte, de l’acheminement et de la distribution des plis. Cette institution, qui est administrée par des financiers (les fermiers des postes) à partir de 1672, enlève aux messageries le droit de transporter les lettres.

Les relais de poste

On comptait 252 relais en 1584. On en dénombre environ 2000 en 1850. Le relais de poste, qui s'apparente à une grande ferme, présente un vaste ensemble de bâtiments : une cour, de grandes écuries, des granges, les logements du maître, des charretiers, des postillons et du personnel de maison, accessoirement une forge
 
Les postillons

Le postillon était chargé de conduire les voyageurs au galop, puis de ramener le cheval à vide à son relais d'origine tandis que le voyageur poursuivait sa route. Il était tenu de porter un uniforme et un écusson en métal sur le bras gauche. Ses lourdes bottes lui évitaient d'avoir la jambe écrasée par le poids du cheval en cas de chute. Il y avait un postillon pour quatre ou cinq chevaux.

Les entrepreneurs de voitures publiques

Après leur absorption par la ferme générale des postes en 1719, les messageries sont seulement autorisées à transporter les paquets dont le poids est inférieur à vingt-cinq kilos et les voyageurs . Les entrepreneurs de voitures publiques utilisent le plus souvent des charrettes et de lourds fourgons. À partir de 1775, l'emploi des diligences se généralise.



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Lettre du 10 Ventose
au départ de Paris
à destination de Guémené-sur-Scorff



Certainement après 1793 car le décret du 4 frimaire an II (24 novembre 1793)
orthographiait le nom du mois ventose, sans accent circonflexe.
Le citoyen Le Cloirec Notaire était aussi Maire de Guémené de 1801 à 1807.
Voir le cachet Noir P dans un triangle apposé sur la lettre correspondant au port (taxe manuscrite 19 décimes apposée à Paris)


lettre signée par le Citoyen Bridou


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Pli (sans correspondance) de Paris à destination de Guemené (Morbihan)
Taxe manuscrite de 11 décimes apposée
Marque P dans triangle non fermé
Papier filigrané B.Sazerac de Forge (moitié d´un Griffon)
Paris surement vue la taxe de 11 décimes

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