Pas de temps mort dans cette pièce alerte et vivifiante, les comédiens ont enchaîné les scènes hilarantes, cocasses et tragiques, dans un mélange de drôlerie et d'émotions qui ont emballé sans retenue tous les spectateur
OOOO
Christian Perron est le maire de Guémené. C'est aussi un auteur prolixe. Il a écrit le texte de cette pièce en deux actes.
Situez-nous le sujet de votre 22 e pièce ?
Les Bretons buvaient du vin, plutôt de la piquette. Il y avait bien le vignoble breton vers 1850 en presqu'île de Rhuys, mais il a été victime de l'oïdium, ce parasite qui s'est attaqué aux plants. On n'a plus produit de vin, on a fait du cidre. Les comices agricoles conseillaient les variétés de pommes. Avant 1900, les premiers alambics ont été achetés, ce qui a provoqué jalousies et règlements de comptes entre bouilleurs de cru et marchands.
Quelles sont vos sources ?
C'est essentiellement la mémoire familiale. Ma grand-mère, née en 1880, m'a raconté les histoires de mon arrière-grand-père Joseph, le vol de son alambic, les scandales provoqués à l'Hôtel Moderne derrière la mairie... J'ai transformé un peu, en y ajoutant des chansons en breton, en français de Marie Bontemps, pour en faire un spectacle original qui se termine en conte, empreint de culture bretonne.
Toute la troupe est mobilisée pour ces trois représentations ?
Effectivement, 60 à 70 personnes sont sur le pont. Les acteurs s'activent autour de mon assistante Monique Cardiet. Il y a aussi les décorateurs et techniciens, Thierry Le Nouveau, Patrick Le Nouveau, Jean Musso qui a travaillé dans le théâtre à Paris, Franck Green un ancien électricien, Éric Marin sans oublier Angelo Spano un artiste peintre... Avec beaucoup de décors à monter sur les deux scènes. Un ensemble difficile à transporter pour d'autres représentations.
Recueilli par Éric LE MARCHAND.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire