18/02/2009

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JULES VERNE et BISSON
dans
L'ARCHIPEL EN FEU
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L'Archipel en feu est un roman de Jules Verne paru en 1884 dans Le Temps du 29 juin au 3 août. Il se déroule sur fond de lutte entre Grecs et Turcs dans les îles de la mer Égée, dans les années 1820.
L’Archipel en feu (1884) est publié au moment où Jules Verne a épuisé son inspiration positive. Après le voyage lunaire, le tour du monde sous-marin ou en quatre-vingt jours, quelles autres intrigues « technologiques » inventer ? Verne se retranche donc sur l'exotisme et l’intrigue théâtrale. Il revient ainsi à ses premières amours, les œuvres romantiques.
L’Archipel en feu est l’un des quatre romans historico-politiques de Jules Verne, avec Nord contre sud, Le Chemin de France et Famille sans nom. Ces derniers n’ont guère eu de succès ; du vivant de l’auteur, ils se sont vendus à 10 000 exemplaires chacun, soit cinq fois moins que Vingt Mille Lieues sous les mers, dix fois moins que Le Tour du monde en 80 jours. La critique moderne accorde généralement peu d’intérêt à L'Archipel en feu.


Où l'on constate que le héros breton est source d'inspiration pour ce grand romancier d'aventures

Voici le résumé du roman :
En 1827, les Grecs insurgés résistent farouchement à l’armée turque. Les philhellènes (volontaires européens de diverses nationalités) les soutiennent dans cette lutte inégale. Parmi eux, Henry d’Albaret, Français, lieutenant de vaisseau.
Le Grec Nicolas Starkos, lui, collabore sans vergogne avec l’occupant turc et transporte sur ses navires des Grecs capturés pour les vendre comme esclaves.
Sur l’île grecque de Corfou, Henry d’Albaret, le héros français, entre en relations d’affaires avec l’énigmatique banquier Elizundo. L’officier s’éprend de la fille du banquier, Hadjine, et obtient sa main. Mais survient alors Nicolas Starkos, le pirate et l’esclavagiste susnommé. Le banquier Elizundo doit sa fortune au commerce exercé avec ce triste individu. Le pirate menace de dévoiler l’origine de la fortune d’Elizundo s’il n’obtient pas la main d’Hadjine - et donc son héritage. Le banquier cède, mais meurt quelques jours plus tard. Hadjine apprend tout en feuilletant les livres de comptes de son père, et s’enfuit, sans prévenir son soupirant, Henry d’Albaret.
Celui-ci se voit confier le commandement d’un navire de guerre, et entreprend une campagne contre les pirates qui désolent l’archipel grec. Le plus féroce d’entre eux, le légendaire Sacratif, se dérobe constamment. L’officier ne parvient pas à le forcer au combat.
Entre temps, Hadjine a racheté la faute de son père, en employant tout son héritage au rachat des prisonniers grecs réduits en servitude. Mais, elle-même capturée par des pirates, elle est vendue sur un marché aux esclaves. Par un extraordinaire hasard, ses deux prétendants, le forban et l’officier français, l’y aperçoivent en même temps et se livrent à une surenchère pour l’obtenir. Henry d’Albaret l’emporte et s’embarque avec elle sur le navire de guerre pour revenir à bon port. Starkos, qui n’est autre que le légendaire Sacratif, bat alors le rappel de ses troupes et attaque le navire avec une flottille de vaisseaux pirates. Le combat tourne en défaveur des marins philhellènes, mais un coup du sort retourne la situation. Starkos-Sacratif et ses pirates sont massacrés, Henry et Hadjine peuvent enfin se marier et s’installer en Grèce.

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