07/11/2008

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POSTE GUEMENOISE

Un peu d'histoire sur le cachet Gros Chiffres

Ce cachet a pour fonction d'oblitérer le timbre-poste pour qu'il ne soit plus réutilisable. Des années 1850 à 1876 en France, ce cachet donne une oblitération en forme de losange composé d'un grand nombre de points noirs. À partir de 1852, l'administration met en service des cachets oblitérants ou chaque bureau de poste est repéré par un code numérique constitué de petits chiffres. Sur lettre, ce cachet est toujours accompagné d'un cachet dateur qui est supposé faire apparaitre la date d'envoi de façon lisible. Quelques années plus tard, en 1862, constatant le peu de lisibilité de ce type de cachet, elle décide de changer de typographie et de passer à un autre type : l'oblitération par losange gros chiffre. Elle établit une nomenclature qui est mise en service en décembre 1862. La première partie démarre à 1 pour Abbeville jusqu'à 4361 pour Zévaco ).
En 1876, le timbre à date finit par faire office de cachet d'oblitération à partir de mars, mettant fin à l'usage courant de ce type d'oblitération.

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Créations et modifications de bureaux

La nomenclature initiale de 1862 contenait 4361 numéros de bureaux. Entre 1862 et 1876, la nomenclature a évolué de 4362 à 4999 dans une première phase. Ensuite la nomenclature a repris au delà de 6000, jusqu'à 6448 ensuite (les numéros commençant par 5000 étant affectés à l'Algérie et aux bureaux à l'étranger). Il faut également intégrer des reprises des numéros inutilisés en raison du rattachement de l'Alsace Lorraine à la France.

Environ 1200 bureaux ont donc été créés entre 1862 et 1876.


GUEMENE S/SCORFF eut le n° 1728
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LA FLAMME POSTALE GUEMENOISE

Les flammes postales sont apparues à la fin du 19ème siècle, avec l'oblitération mécanique. Le fait qu'une machine assure l'oblitération du courrier permit d'étendre la surface d'impression... Dont l'aspect premier fut celui d'un drapeau... D'où le nom qui s'ensuivit, hérité du passé où les drapeaux étaient des (ori)flammes... Par la suite, ce simple motif de base qui survit encore (voir ci-dessous) fut de plus en plus remplacé par un jeu d'informations (textes et / ou dessins), d'ordre local (au sujet de la ville ou sa région, ou d'un événement qui y a lieu), ou d'ordre général.



Fantaisie guémenoise

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