L’école occupe une grande place
dans les souvenirs rapportés par le blog. Rien d’étonnant à cela, les photos de
classe sont toujours une bonne surprise qui permet de revoir des visages
connus, perdus, retrouvés, ami(e)s des bons et mauvais jours, quelquefois
oublié(e)s et qui ressurgissent comme un bouquet d’étincelles.
De même, le chroniqueur laborieux
qui s’emploie à faire revivre le temps passé du Pays Pourleth, passionnant
sinon glorieux, ne peut manquer de s’attacher au dévouement, à l’opiniâtreté, à
l’enthousiasme du corps enseignant. La lecture de la presse ancienne en fournit
quelques figures marquantes qui ont été régulièrement citées dans nos
reportages. Aussi imaginez la joie, le jour où on tombe sur une photographie
qui rassemble toute la fine fleur des coureurs à pied de l’USG de la grande
époque et… le directeur du CC garçons, ci-devant président du club, Louis
Feuillet. (Voir blog, référence *). Le temps
passe. Maintenant on a affaire avec le CC des filles, les reportages se
multiplient qui toujours font référence à la directrice vénérée, Mlle Le
Gunéhec. On scrute, on agrandit la carte postale où elle apparaît à la fenêtre.
Rien à faire. Oui, F Le Gunéhec, c’est Fernande ; mais Fernande nous
échappe.
Comme d’habitude, par un concours
de circonstance quasi improbable. Un amateur éclairé déniche la photographie
défraîchie vendue dans une brocante à Orsay. Il en donne une copie à Anne
Allanic qui nous alerte. C’est bien Mlle Le Gunéhec, c’est écrit au verso. Mais
pas un portrait de carte d’abonnement SNCF, non ! La directrice dans les
murs de son école, dans l’accomplissement de ses fonctions, posant en compagnie
d’un groupe de 27 élèves à l’occasion d’une fête de fin d’année.
La liste partielle des élèves au
dos de la photographie va nous orienter vers une personne connue, Simone
Février. Chance ! Un de nos correspondants sait la joindre et nous la
contactons. C’est un vrai bonheur que nous vous faisons partager.
La
photographie !
De l’épisode qui se situe entre 1932 et 1934, évidemment Mlle Le Guénhec à gauche et au moins 21 élèves sont identifiées. La voici cette photographie prise entre les murs de l’école. Version complète puis bandeaux par rangées. Il s’agit probablement d’une fête de fin d’année regroupant des filles de plusieurs divisions.
2
Jeannette Trébuil
3
Jeannette Lamouroux
4
Louise Le Gloux
5
Simone Février
6
7
Elise Le Parc
8
Denise Le Solliec
9
Annie Coron
10
Paulette Coron
11
Emma Le Bourlot
12
13
Odette Gicley ou Joséphine Le
Bail
14
15
Marthe Douaron
16
Jacqueline
Fresset
17
Francine Perrono
18
Lina Le Nouveau
19
20
21
Cécile Le Cunff
22
Yvette
Coguic
23
Jacqueline Coguic
24
Jeanine Le Cam
25
Alosia Le Corroner
26
Bernadette Rouillé
27
Hélène
Moroch
28
Pour un
début, c’était un beau début
Mais l’histoire ne finit pas là
car le sésame ouvre une véritable mallette aux trésors. Simone Février nous a
proposé plusieurs autres photographies de la période de sa scolarité à l’école
des filles depuis la maternelle, qui, nous en sommes certains, retiendront
l’attention de nos lecteurs et lectrices.
Nous soupirions après Mlle Le Gunéhec ?
La revoilà en 1930, l’année où elle prend ses fonctions
à Guémené. Elle pose sur les marches d’un escalier de l’école en
compagnie de ses dix-neuf élèves, promotion qu’elle conduira avec succès au BE
quand elle sera devenue directrice du CC.
On notera les tenues plutôt strictes portées par les
fillettes, blouses, sarraus, mais encore 5 tenues traditionnelles, l’élégant
costume pourleth (j’avais peur pour la poussière de craie mais on me rassure, les
tabliers étaient de satin et non pas de velours).
Outre Mlle Le Gunéhec, n° 20, seulement huit élèves sont
identifiées.
4
Jeanne Mahé.
7
Elisa Tatard, la fillette
aux nattes
8
Antoinette Queudet
9
Maria Février
10
Mélanie Gargasson.
16
Louisette Bourlot
17
Elisa Le Nouveau
19
Mlle Le Mouel
Maintenant, léger retour en
arrière, avant l’arrivée de Mlle Le Gunéhec :
les enfants de
l’école maternelle de 1929.
Le photographe, sans doute Le
Guernével, leur a fixé rendez-vous en fin d’année si on en juge par les tenues
printanières et les sandales. Ils sont 41 élèves.
Grande variété des blouses et
tabliers, des unis sombres, des unis clairs, des rayures, des pois, des carrés
serrés, des carrés larges, des losanges, deux sœurs pareillement parées, deux
garçonnets égarés, une robe cloche, un pull au col en V. Pas de francs
sourires ; les enfants sont probablement intrigués et pas trop rassurés
par les manœuvres de l’opérateur autour
de son étrange chambre noire. Pourtant, il a bien réussi sa photo, Félix ;
vous ne trouvez pas ? Les rangées sont bien constituées et personne ne
masque personne.
Présentation des enfants par rangées
1
2
Yvette Guillemot
3
Emma Le Bourlot
4
Paule Coron
5
Yvette Guillemot
3
Emma Le Bourlot
4
Paule Coron
5
6
Joséphine Le Coustumer
7
Mélanie Le Moal
8
Marthe Douaron
9
10
Jean Noël Conan
11
Yvette Conan
12
Yvette Le Boulch
13
14
15
Annie Coron
Joséphine Le Coustumer
7
Mélanie Le Moal
8
Marthe Douaron
9
10
Jean Noël Conan
11
Yvette Conan
12
Yvette Le Boulch
13
14
15
Annie Coron
16
17
Simone Perrono
18
19
20
Joséphine Le Bail
21
Elise Le Parc
22
Elise Le Boulch
23
Maria Le Fur
24
Simone Février
25
Hélène Le Bourlais
17
Simone Perrono
18
19
20
Joséphine Le Bail
21
Elise Le Parc
22
Elise Le Boulch
23
Maria Le Fur
24
Simone Février
25
Hélène Le Bourlais
26
Louise Le Belléguic
27
Francine Perrono
28
Cécile Le Cunff
29
30
Joséphine Le Bail
31
Jeanne Trébuil
32
Lina Le Nouveau
33
J Lamouroux
34
Louise Le Belléguic
27
Francine Perrono
28
Cécile Le Cunff
29
30
Joséphine Le Bail
31
Jeanne Trébuil
32
Lina Le Nouveau
33
J Lamouroux
34
35
Hélène Moroch
36
Jeanne Lamouroux
37
Albertine Salvar
38
39
Herminie Morice
40
Jacqueline Fresset
41
Yvette Coguic
Hélène Moroch
36
Jeanne Lamouroux
37
Albertine Salvar
38
39
Herminie Morice
40
Jacqueline Fresset
41
Yvette Coguic
La suite va nous permettre de
retrouver la tradition des fêtes de Noël telles qu’elles se présentaient encore
dans les années 40, 50 et 60, et sans doute ensuite.
Noël 1932
Une scène groupant 11 gracieuses et élégantes exécutantes dont une grande jeune
fille, Mlle Marcelle Chenic.
1
Paule Coron
2
Odette Gicley
3
Simone
Février
4
Lina Le Nouveau
5
Louise Le Belléguic
6
Louise Le Douaron
7
Emma Le Bourlot
8
Joséphine Le
Coustumer
9
Mélanie Le Moal
10
11
Marcelle
Chenic.
Noël 1932,
toujours...
Le corps de ballet, 10 danseuses dont plusieurs du groupe
précédent. Elles méritent bien une salve d’applaudissements et une pluie de
bouquets. C’est fait. Tant pis si les tons sont approximatifs, c’est plus joli
que l’étiquetage numérique.
Au premier rang, de gauche à droite
1
Odette Gicley
2
Louise
Belléguic
3
Emma Le Bourlot
4
Simone Février
5
6
Annie Coron
7
Elise Le Parc
Deuxième rangée
8
Denise Le Solliec
9
Joséphine Le Coustumer
10
Noël 1933
On reste fidèle aux contes de
Charles Perrault dans une parade où les personnages légendaires se
mêlent au commun des mortels.
Si le dernier rang conserve un
alignement respectueux comme il convient aux figurants, les vedettes se
bousculent un tantinet pour occuper le haut du pavé, à part le Chat Botté qui
tient le bas du fossé. Alors voyons cela de plus près.
1
Elise Le Parc, le chat botté allongé
2
Simone Février,la bonne
fée au chapeau pointu
3
Cendrillon, Annie Coron
4
le prince charmant, Jeanne Ruban, qui tient par le petit doigt
5
Yvette Conan, la
princesse
6
la grand-mère ressuscitée après son combat
avec le loup
7
Emma Le Bourlot, le Petit Chaperon Rouge sauvé par les bûcherons
8
Paule Coron, le Petit Poucet retors
9
Alosia Le Corroner, le
méchant Ogre équipé de son épée et de sa hache acérée
10
Lina Le
Nouveau
11
Joséphine Le Bail
12
13
14
15
16
Marthe Douaron
17
Jeanne Lamouroux
18
Odette Gicley
19
Denise Le Solliec
20
Jeanne Le Floch
21
Louise Belléguic
22
Joséphine Le Coustumer
23
Ainsi s’achève cette magnifique rétrospective qui met en
scène toute une génération qui savait rire et chanter, sauter à cloche pied et
danser le menuet, se déguiser et interpréter les mondes merveilleux de la
poésie et imaginaires des conteurs.
Tous nos remerciements à
Mmes Simone Février-Faignot et Anne Allanic-Guégan, à Mr Denis Dérout,
et à l’anonyme dénicheur de la brocante
d’Orsay.
5 fois que je parcoure ces magnifiques photos, je présume que Emma Le Bourlot et "Mama Bourlot" c'est la même personne?
RépondreSupprimerOui, Emma le Bourlot est bien celle qui fut connue par tous comme Mama Bourlot, qui a épousé Louis Le Gal, tailleur. Selon une correspondante du blog, elle vivrait auprès de sa fille Martine, du côté d'Erdeven. Je ne sais rien de plus. RH
RépondreSupprimerElles étaient présentes à la dernière fête de l'andouille, nous nous sommes chaleureusement salués JR
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