COËT-AN-FAO
(SÉGLIEN)
et la vie paysanne au XVIIème siècle
Coët-an-Fao, le « bois de hêtre » en breton,
fut le siège d'une importante seigneurie dès le XVème siècle,
qui englobait tout le territoire de l'ancienne paroisse de Séglien
En 1549, un premier château est construit dont il ne reste qu'une partie des communs. Au milieu du XVIIIeme siècle, Jean de Kerhoent, brigadier des armées du roi et gouverneur de Morlaix, Saint-Pol, Roscoff et de l'île de Batz, fait reconstruire un édifice. Celui-ci passe ensuite par héritage au vicomte de Rumain, et au comte de Polignac qui le vend en 1772 au marquis de Rosily. Mais, à la Révolution en 1791, le château est pillé et le mobilier vendu l'année suivante ; ses pierres serviront à construire la caserne Clisson de Pontivy. Il ne reste plus que ce pavillon carré aux proportions toutes classiques qui permet difficilement d'imaginer l'édifice original souvent comparé en son temps au Trianon.
LIRE page 16 et suivantes
Cliquez ci-dessous sur la couverture
" Le château de Coetanfao, construit, dit-on, sur le plan du Petit-Trianon, passait pour l'un des plus beaux de la Bretagne. On disait que, pour composer une habitation royale, il aurait fallu pouvoir réunir le château de Coetanfao, les jardins de Trégarantec et la forêt de Lorges. Cette belle demeure, vendue nationalement en 1793, fut rachetée en 1803 par son ancien possesseur ; mais comme elle avait éprouvé, dans l'intervalle, des dégradations nombreuses, celui-ci ne pouvant restaurer le tout, se vit réduit à vendre une grande partie des matériaux, qui entrèrent dans la construction de la caserne de cavalerie de Pontivy. "
Joseph-Marie le Mené(1831-1928)
O0O
DOCUMENT
Nous vous convions à lire, sinon consulter,
un ouvrage contant la vie paysanne et son organisation au XVIIème siècle
sous la Seigneurie de Coëtanfao en Séglien au lendemain des guerres de la Ligue
qui ruinèrent le pays (terres en friche pendant un demi-siècle)
sous la Seigneurie de Coëtanfao en Séglien au lendemain des guerres de la Ligue
qui ruinèrent le pays (terres en friche pendant un demi-siècle)
Un mot sur l'auteur François le Lay
Le finistérien de Locquirec, François le Lay (1859-1937), fut
d'abord marin-pêcheur avant d'entreprendre des études supérieures de Lettres . Nommé ensuite professeur d'histoire à Château-Gontier, il exercera cette même tache pendant 40 ans au lycée de Pontivy, ayant soutenu parallèlement à l'Université de Rennes une double
thèse de doctorat. Attaché à la langue
bretonne, François Le Lay écrivit en breton poèmes, contes et un roman, Bilzig (voir :*) considéré comme une oeuvre importante de la littérature en langue bretonne.
Avant ce travail sur la vie des paysans de Séglien en Coët-an-Fao, F. le Lay fut l'auteur de l' Histoire de la ville et communauté de Pontivy au XVIIe siècle, un essai sur l'organisation municipale en Bretagne. Voici son avant-propos :
LIRE CE LIVRE
Cliquez sur la couverture ci-dessous
TABLE des MATIÈRES
O0O
CADASTRE - 1836
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire