ASTYPALEA 2011 (7)
En cette fin d’après midi, nous revenons de notre plage de Livadi,
et passons devant les moulins d’Astypaléa ...
...pour nous assoir à la terrasse d’un café
ou un un adorable garçon joue au ballon
avec les grand-pères qui l’encourage dans ses démonstrations.
Notre hôtel vue de l’autre côté de la baie...
La nuit tombe sur la baie d’Astypaléa,
c’est la Saint Dimitri, une grande fête religieuse.
toutes les boutiques et restaurants ferment,
le Maire d’Astypaléa nous invite chaleureusement à partager les victuailles lors d’un grand banquet.
Saint Dimitri est l'un des saints les plus vénérés de l'église orthodoxe
Ce saint, né et mort en martyr dans la ville de Thessalonique, en est le saint patron et premier protecteur.
En effet, les représentations iconographiques de saint Dimitri le montre souvent à cheval terrassant un homme en armes ; au fond, des remparts sont ceux de Thessalonique. L'homme à terre symbolise tous les peuples ayant voulu assiégé la ville. La tradition dit que saint Dimitri serait intervenu pour sauver la ville de l'envahisseur ( la libération de Thessalonique durant les guerres balkaniques de 1912 coïncidait avec la fête du saint) . Le geste du soldat abattu portant sa main devant ses yeux signifie l'éblouissement du païen devant l'éclat de la sainte intervention divinement envoyée. Notons que la couleur rouge du cheval rappelle nettement celui du deuxième des quatre cavaliers de l'Apocalypse représentant la guerre et livrant bataille à tous les ennemis de Dieu. Ainsi ce saint est associé dans l'iconographie byzantine à l'un des cavaliers de l'Apocalypse et, de par ce fait, au retour proche du Christ.
En effet, les représentations iconographiques de saint Dimitri le montre souvent à cheval terrassant un homme en armes ; au fond, des remparts sont ceux de Thessalonique. L'homme à terre symbolise tous les peuples ayant voulu assiégé la ville. La tradition dit que saint Dimitri serait intervenu pour sauver la ville de l'envahisseur ( la libération de Thessalonique durant les guerres balkaniques de 1912 coïncidait avec la fête du saint) . Le geste du soldat abattu portant sa main devant ses yeux signifie l'éblouissement du païen devant l'éclat de la sainte intervention divinement envoyée. Notons que la couleur rouge du cheval rappelle nettement celui du deuxième des quatre cavaliers de l'Apocalypse représentant la guerre et livrant bataille à tous les ennemis de Dieu. Ainsi ce saint est associé dans l'iconographie byzantine à l'un des cavaliers de l'Apocalypse et, de par ce fait, au retour proche du Christ.
Nous arrivons en autobus devant le monastère de Panagia Portaitissa
à une vingtaine de kilomètres d’Astypaléa.
l’entrée du monastère
La cour du monastère
Le drapeau, avec l’aigle à 2 têtes flotte au gré du vent .
Il est le symbole de l’église grecque orthodoxe
C'est un drapeau jaune, frappé d'une aigle bicéphale noir couronné, tenant dans ses serres un sceptre et un globe impérial noirs.
On le remarque sur les bâtiments des évêchés, sur les monastères et quelquefois sur les églises, le jour de la fête patronale. Il est le symbole de l'empire byzantin dans son idéal de rassemblement et de civilisation. L'aigle aux ailes déployées représente l'universalité (ou œcuménisme) de l'Orient à l'Occident. Dans l'Église orthodoxe, l'aigle est un emblème de l'évêque.
L'aigle bicéphale est l'emblème de la famille impériale ( Paléologues ), et devient symbole de l'empire byzantin après 1261 (reprise de Constantinople aux Francs par les Byzantins). Il est aujourd'hui, parmi les hellénophiles, l'emblème de l'Église orthodoxe, toutes juridictions confondues.
On le remarque sur les bâtiments des évêchés, sur les monastères et quelquefois sur les églises, le jour de la fête patronale. Il est le symbole de l'empire byzantin dans son idéal de rassemblement et de civilisation. L'aigle aux ailes déployées représente l'universalité (ou œcuménisme) de l'Orient à l'Occident. Dans l'Église orthodoxe, l'aigle est un emblème de l'évêque.
L'aigle bicéphale est l'emblème de la famille impériale ( Paléologues ), et devient symbole de l'empire byzantin après 1261 (reprise de Constantinople aux Francs par les Byzantins). Il est aujourd'hui, parmi les hellénophiles, l'emblème de l'Église orthodoxe, toutes juridictions confondues.
J’ai du mal à me frailler un chemin pour prendre cette photo dans l’église ortodoxe, une équipe de la télévision réalise un documentaire sur Astypaléa.
Dans la cours Nikolaos discute avec des militaires
A l’extérieur, Olivier et Yorig patientent
Nous entrons dans l’immense salle et sommes invités à côté de la table «officielle».
Je prends en photo les «Popes»
Rémy est songeur ; Bernard François discute avec Sophie
Dans une ambiance chaleureuse et festive, les airs grecs accompagnent les convives.
Une pointe d’humour avec Nikolaos qui était juste sous un haut-parleur très bruyant
Un toast avec M. Panormitis Kontaratos
Le Maire et Gérard Guégan (avec coup de soleil)
Panormitis Kontaratos et un de ses jeunes administrés
Les danses s’intensifient , jeunes...
... et vieux participent ardemment...
... avec leur Maire qui danse avec élégance à cette sympathique soirée
sous l’égide de la foi chrétienne
M. Panormitis avec Sophie
...à l’issue de cette soirée une tombola eut lieu ;
Olivier gagna une superbe série d’assiettes décorées
Bientôt :
Carnet de voyage - 8
Repérage à Maltézana
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